L'association Ayyem Zamen est fondée en mai 2000 par Moncef Labidi, sociologue et créateur du concept du café social et des domiciles partagés. Elle constitue le cadre juridique aux missions menées pour favoriser l'accès aux droits, la lutte contre l'isolement et le bien vieillir des personnes âgées issues de l'immigration par le biais du principe du Café Social et des Domiciles Partagés notamment.
"Ayyem Zamen" est une expression qui signifie "Le bon vieux temps" en arabe.
Constats de départ
Les migrants de la première heure, essentiellement des hommes qui ont émigré seuls sont arrivés à l’âge de la retraite. Ils ne retournent pas vivre au pays et continuent de séjourner en France. Beaucoup effectuent des allers-retours réguliers. Certains ont rompu les liens avec la famille. Bon nombre de vivent dans la précarité. Ils sont isolés et vieillissent discrètement dans les foyers et les hôtels meublés.
Ils sont exposés aux risques du mauvais vieillissement. Ils ne connaissent pas l’ensemble de leurs droits et les dispositifs d’accès aux prestations et aux services. Ils ont des besoins spécifiques au grand âge, mais les réponses ne sont pas toujours adaptées.
Des lieux de rencontre favorisant l'écoute, l'accès aux droits et à la culture manquent.
Projet associatif
L’association se mobilise auprès des personnes vieillissantes, en situation de précarité économique ou de fragilité sociale, notamment celles ayant vécu une migration ;
- Elle vise à créer, coordonner et promouvoir des lieux et des dispositifs qui ont vocation à accueillir, écouter, valoriser, orienter et accompagner ces personnes pour préserver leur autonomie et permettre l’accès aux droits et le bien vieillir dans le respect de leurs choix et de leurs attentes.
- Elle mène toute action, en son nom propre ou en partenariat, dont l’objectif est de favoriser l’inclusion de ce public, tant en France, qu’à l’international, notamment en Europe et dans les pays d’émigration.
Activités
Accompagnement et relogement depuis plus de 15 ans de personnes âgées parisiennes, isolées et précaires, à travers :